Le repas de Noël, clôture de l'année 2011 pour les ateliers du jeudi, a eu lieu le 15 décembre.

La journée a été l'occasion de finaliser le recueil de textes écrits sur le thème "la forêt". Quelques photos vous sont présentées dans l'album "ateliers du jeudi 2011"

Nous vous souhaitons un joyeux Noël et de bonnes fëtes de fin d'année et espérons vous retrouver l'année prochaine autour du thème "les jeudis en poésie " 

Les dates sont données sur notre agenda

Quelques poèmes acrostiches

Maurice

 Au bord de la forêt

Les feuilles tombent

Au déclin du jour

Les biches sortent

Installé sur une pierre il raconte

S’éloignent les canards sauvages

Il les regarde passer

Et il est surpris – un bruit

Retour à son poème

Entouré d’animaux

Disparaitre dans la forêt

Et les arbres remuent

La nuit est apaisée

Au lever du jour

Feuillages au vent

Orage gronde

Renards reniflent la terre

Entre les feuilles surgissent les champignons

Ta forêt – féérique  

Michèle

Souhaits

 Arrivée du nouveau-né

Lait savouré

Alice au pays des merveilles

Lilas qui sent bon

Iris qui pousse

Sapin de Noël

Image

Embrasser la famille qu’on aime

Robe de mariée

En lever les feuilles mortes

Dessiner son portrait- - l’enfant

Enrouler un gâteau

Libby

Amour de la nature

Fleur dans le jardin

Orange que le père Noël me donne

Rafraîchir ton visage avec de la crème

Erwin heureux

Terre qui  embaume

Lydie

Le 20 Octobre

Au coucher du soleil

Le ciel rouge chargé de nuages

Agrémente la forêt

L’automne fait tomber les feuilles

Immerge le sol aux multiples couleurs

Sous les sapins bien verts

Illuminés par les boules de houx

Envie de champignons bolets cèpes

Regarde le renard et  les lièvres

Emma une jolie fille

D’humeur difficile et agitée

Enveloppée de noir

Loin des touffes de fougère

Au milieu de la clairière

Forme une ombre

Ovale

Répond aux oiseaux nocturnes

Echos de la forêt

Tourbillons du vent

Thérèse  

Hymne à la nature 

Au bord de la forêt mystique

L’eau s’écoule peu à peu

Anonyme au creux d’un sillon

Lentement sans bruit

Invocateur de sensations

Sol fragile où elle ruisselle

Irrigant les couleurs des arbres

Eméchés par les saisons

Récital du tourbillon de ses feuilles

Emporté par la risée

Descente rapide de la rime

Encore verdoyante de ces teintes

L’hymne à la forêt s’apaise

Arrivant à la source tarie

Furtive à l’orée du bois

Oratrice de cette musique baroque

Rythmant avec la canopée luisante

Elégante perlée de gouttes corail

Tourment sous la force du vent

Anne

Violette recherche des survivants dans les grains de sel de l’océan Indien et elle voit leurs visages tels des paysages post-apocalyptiques

Le grain de sel de l’océan Indien refait les visages en paysages des survivants

Les survivants deviennent fleurs sur des grains de sel, leurs visages flottent sur l’océan Indien

Lydie

Coup de cœur pour une écriture fine, précise et envoûtante d’un journal intime, souffle tragique, massage des mots, force de grands poèmes brodés, capturés sous la liseuse de ta grand-mère

Anne

A l’aube d’une journée bien ensoleillée, une étonnante chorégraphie me réveille à califourchon sur des ballerines.

J’adore ce film intimiste sur les ballerines, frisson de la grande rencontre dans une forêt remplie de chênes, d’arbres aux feuilles multicolores qui tapissent le sol, et d’oiseaux telle la chouette au dessus de nos têtes

Thérèse

Fausse pudeur des heures meurtrières

Qui suffoquent bientôt  dans l’ombre

D’un temps accroché à l’ouragan des mots

Alors que fuse le panache de la terre

En marge des stigmates de l’âge

Les fils d’or des flots du temps pliés et aphones

Ceux du souvenir et celui d’Ariane

Pour tisser  une part de l’ébauche, séduisent les  lumières

Des cristaux de mémoire des miroirs liquéfiés

Et quand le son du balafon devient inaudible

Elles s’engouffrent au cœur des âmes submersibles

Claudine Dozoul

                                  sculpture de M.Payovitch

Bel imaginaire. Beauté des arbres

La nature dans tous ses états, la joie de la poésie libère l’esprit de l’animal qui vit dans l’humain

C’est multicolore, c’est étincelant, doux, tendre… rassurant et engageant

Il m’emporta vers des contrées lointaines et me raconta l’histoire de sa vie exaltée et de mes jouissances « droguistes »….

Personne ne pouvait me comprendre

Collectif