24 juillet 2011
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Fausse pudeur des heures meurtrières
Qui suffoquent bientôt dans l’ombre
D’un temps accroché à l’ouragan des mots
Alors que fuse le panache de la terre
En marge des stigmates de l’âge
Les fils d’or des flots du temps pliés et aphones
Ceux du souvenir et celui d’Ariane
Pour tisser une part de l’ébauche, séduisent les lumières
Des cristaux de mémoire des miroirs liquéfiés
Et quand le son du balafon devient inaudible
Elles s’engouffrent au cœur des âmes submersibles
Claudine Dozoul