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Pôle 76

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  - la danse

22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:20

Textes écrits lors de la visite de l'

 

Exposition XIIIèmes Duchampiades à la Passerelle

Mt St Aignan 76230

 

Tendresse

Il pleut sur la mer

Combien faudrait-il de baignoires pour la remplir… et de brocs ? Oh ! Il en faut

Est-ce un arrosoir qui se déverse… cette pluie si fine vient enorgueillir la vague déferlante que je t’offre comme un bouquet de roses blanches … j’ai rêvé dans la nuit sans bruit de tes yeux bleus comme la mer à midi, et l’écume bouillonnante venait enfler la courbe de tes hanches…

Point de pupitre, et cependant la douce musique des pagaies d’un canoë qui vient du rivage

J’ai demandé au vent qu’il souffle jusqu’à toi avant la montée des eaux, c’est notre secret et ça nous ressemble   

Cécile



L’eau

Il pleut sur la mer

Nous ne pouvons pas nous baigner en famille, apprendre à marcher sur l’eau comme des petits enfants pour la première fois.

Eva s’endort auprès de la mer calme à agitée en écoutant une grande vague qui ressemble à de la musique. Après le repos, elle se promène vers la mer et de loin aperçoit un plateau de fruits de mer : moules, crevettes, crabes etc… elle l’achète et c’est là qu’elle aperçoit les vagues qui changent. Elle demande aux enfants de venir auprès d’elle pour ramasser des coquillages et faire des châteaux de sable.

C’est retomber en enfance et ça nous ressemble

Lydie

 


Plaisirs de l’eau ?

Il pleut sur la mer

 

La montée de l’eau

La vague et le chargement

Le bouquet de fleurs dans la barque

La vague d’Hokusai

Les bassines et les seaux

Et l’arrosoir, signes d’eau

Ma fille sous l’eau

Des tas de bruits dans l’eau

Avec

Moule à gâteau, bassine à friture, grande poêle

Le paysage de la femme

Marin ou sous-marin

 

J’ai rêvé la nuit dans tes yeux si bleus

 

La vague musicale

La séparation des eaux

Le cygne

Le carpe diem des pots de crapauds

Les monstres des marins

Paroles de plongeurs en eau profonde

 

Et ça nous ressemble

Thérèse

 

 

 

Le squelette au fond de l’eau

 

Il pleut sur la mer et l’on peut apercevoir les enfants qui chantent en regardant les chevaux galoper sur la plage.

Surviennent les pilleurs d’épaves, fantômes de l’océan.

Ils vont danser avec les flots bleus avant la séparation des eaux agitées.

On entend le cri des loups lors de l’explosion du volcan.

On voit l’épaisse fumée blanche s’étendre sur la plage.

C’est à cet instant qu’émerge l’âme des enfants qui dansent en écoutant une partition musicale.

Et ça nous ressemble.

Isabelle

 

 

Une vague - grande

 

Il pleut sur la mer

 

On voit les bateaux des pêcheurs qui rentrent au port

Le drakkar navigue au loin

Les méduses se déforment au bord de la plage

Une vague arrive, grossit et se transforme en tsunami

Il va y avoir des dégâts des eaux

 

La vague s’est calmée. Le temps est splendide.

On reprend ses habitudes

 

C’est l’histoire de la mer et ça nous ressemble

Michèle


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:13

Marcher sur l’eau de la toile invisible

Marcher sur l’eau de la vague tremblante

Marcher sur l’eau à Bahia

Marcher sur l’eau au crépuscule des notes

Marcher sur l’eau sous le vent des étoiles

Marcher sur l’eau hier, près de la grève

Marcher sur l’eau parce que je suis moins perturbée

Parce que la cage est belle

Et que le silence est maître

Marcher sur l’eau pour troubler l’écoute

Pour submerger l’espace et pour maîtriser son cerveau

Marcher sur l’eau et c’est l’extase

Marcher sur l’eau et se laisser couler

Marcher sur l’eau et entendre la  « raisonnance »

 

Mais ne pas s’installer derrière le hublot

Anne

 


Marcher sur l’eau depuis le  bord de Seine

Marcher sur l’eau jusqu’à la plage

Marcher sur l’eau quand la vague arrive comme un tsunami

Marcher sur l’eau quand la mer s’agite

Marcher sur l’eau parce que j’éternue

A cause des dégâts des eaux

Marcher sur l’eau parce qu’au fond il y a un squelette

Marcher sur l’eau pour écouter les partitions

Marcher sur l’eau pour jouer des cymbales

Marcher sur l’eau pour les bruits sonores

Marcher sur l’eau et voir les formes des vagues

 –Au loin des volcans –

Marcher sur l’eau et dessiner les écailles des poissons

 

Mais ne pas marcher avec les méduses

Michèle


 

Marcher sur l’eau vers le Mont St Michel

Marcher sur l’eau pour rejoindre le village

Marcher sur l’eau en sortant de l’église

Marcher sur l’eau quand le jour se lève

Marcher sur l’eau quand sonnent l’ange et Luce

Marcher sur l’eau quand les méduses dansent

Marcher sur l’eau parce qu’on entend la vague musicale

Que les enfants sautent dans un champ de blé et que le taureau court

Marcher sur l’eau pour voir le squelette au fond

Pour observer les monstres marins

Et le bateau qui chavire

Marcher sur l’eau et valser avec les enfants

Marcher sur l’eau et regarder les chevaux qui galopent sur la plage

Marcher sur l’eau et entendre les cymbales

 

Mais ne pas écouter le hurlement des loups lors de l’explosion d’un volcan

Isabelle


 

Marcher sur l’eau depuis la barque

Marcher sur l’eau dans la vague

Marcher sur l’eau de la Seine

Marcher sur l’eau quand la chasse est ouverte

Quand on écoute une partition

Et quand le vent est debout

Marcher sur l’eau parce que c’est la montée des eaux

Parce que c’est la vague et le chargement

Et parce qu’on entend la musique

Marcher sur l’eau pour la séparation des eaux

Pour la vague musicale

Et pour les cymbales

Marcher sur l’eau et rêver

Marcher sur l’eau dans tes yeux bleus

Marcher sur l’eau et parler aux méduses

 

Mais ne pas marcher sur des pots de crapauds

Thérèse

 

 

 

Marcher sur l’eau sur la vague qui aide à lutter

Marcher sur l’eau du Jourdain

Marcher sur l’eau du bain

Marcher sur l’eau avant la montée des eaux

Marcher sur l’eau quand la musique naît

Marcher sur l’eau quand on veut se régénérer

Marcher sur l’eau parce que chacun est libre

Chacun est le chantre de soi

Marcher sur l’eau pour saisir le mouvement

Pour entendre la couche des sens

Pour transformer la vague

Et pour trouver sa propre logique

Marcher sur l’eau et entendre les variations

Marcher sur l’eau et écouter la partition

Marcher sur l’eau et suspendre mes oh !

 

Mais ne pas entrer dans l’entier absolu

Ne pas entrer dans un port

Ne pas flotter sans se laisser « emmerrer »

Cécile

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 14:26

  Consigne

Ecriture automatique lors de l'écoute de 10 morceaux de musique.

Créer un texte poétique (technique du cut up à partir des écrits ainsi produits)

 

 

Rhapsodie in yellow


Une marche silencieuse, musique classique des charlots.

Les cloches sonnent et réveillent le village.

Le sifflet des oiseaux puis la chorale entament la marche des empereurs,  fanfare en accéléré au milieu des champs.

L’écho du loup dans la forêt

Réponse

Les dames qui dansent en se donnant la main

Entends le frottement des casseroles et des instruments de musique

Ecoute la douce mélodie qui s’approche du village

Intensités croissantes

Thérèse

 

Ensemble


La flute enchantée s’enfonce dans le bois

Le piano joue une chanson lente

Des cavaliers surgissent de la plaine

Des oiseaux gazouillent

Une femme chante

Une trompette lui répond. Celle du clown

Un loup hurle

Les cloches sonnent

Les enfants s’éveillent

Les gens écoutent

Michèle

 

La joie de vivre


Une femme

Un homme

Première rencontre

C’est la fête avec les enfants

Avec les animaux, oiseaux, biches, chevaux, renards, loups

Les cloches de l’église sonnent

Préviennent tout le monde

Venez écouter la musique du film à l’ancienne !

Elle est douce et se glisse dans la forêt

 

Une femme

Un homme

La famille prépare le mariage au château

Des fantômes et des loups s’invitent à la fête

Les enfants écoutent la berceuse avant de s’endormir

Près d’un sapin de noël

Venez écouter la musique du film à l’ancienne !

Elle est douce et se glisse dans la forêt

 

Un enfant

Un loup hurle à la mort

Celle du petit garçon

Un soir de noël

 

Une femme

Un homme

La colère comme celle de Bourvil

Dans un film à l’ancienne

 

La vie

Pas celle que nous souhaitons

Lydie

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 14:21

Qu’est-ce que la musique ?

Ce n’est pas des frissons de joie aux baisers du soleil

C’est pour se détendre et faire la fête

Ce n’est pas l’âme pourrie et l’âme désolée

C’est le plaisir après la douleur

Ce ne sont pas des vertiges au cœur des métamorphoses

C'est la fenêtre ouverte pour un front découvert

 

Qu'est-ce qu'un environnement musical ?

Ce n'est pas le règne de la poussière

C'est quand une femme émue s'endort à l'aube

Ce ne sont pas des lumières laminées

Ce sont des personnes qui chantent et qui dansent

Ce ne sont pas mains de cousines ni d’ouvrières aux gros fronts

C’est le temps moissonneur et la Parque défiée

 

Qu'est-ce qu'une comédie musicale ?

Ce ne sont pas mille travaux, mille douleurs mordantes

C’est la comédie humaine habillée de notes

Ce n'est pas de la lumière en un point diminuée et des mouvements impossibles.

Ce sont des filles de cristal aux tempes fraîches

Ce n’est pas une alarme matérielle

C’est une pièce de théâtre que fait chanter les enfants

 

Qu'est-ce qu'un piano ?

Ce n’est pas sans vos verres, les yeux perdus

C’est un meuble avec des touches pour faire de la musique

Ce n'est pas le jeu du plus faible au plus fort.

C'est une gymnastique à l'infini.

Ce n’est pas chose qui puisse contenter le père de la lyre

C’est celui qui peut quelques fois écouter sa divine voix

 

Qu'est-ce que la musique de la pluie ?

Ce n'est pas une plaine où traînent des orages.

C'est le souvenir des bois et des ruisseaux fragiles

Ce n’est pas la voix de cent corbeaux qui m’accompagnent

C’est l’eau qui tombe sur le toit

Ce n’est pas galop du cheval porteur d’amulette

Ce sont paroles de mauvaise foi

 

Qu'est-ce que la musique intime de chacun ?

Ce n’est pas de l’huile se répandant sur les sentiers

C’est un métier à tisser installé dans un couloir

Ce n’est pas même le désir de peindre

C’est la brume qui tourne les yeux et les épaules

Ce n'est pas l'opaque tremblement des ciseaux qui font peur.

Ce sont tous les rapports ardents du silence et des rêves.

 

Qu'est-ce que la musique de mes rêves ?

Ce n’est pas la bise sur le seuil

C’est une chanson que j’aime, le lundi au soleil

Ce ne sont pas les doigts qui font le signe du zéro seul.

C'est la merveille d'être en dehors du temps.

Ce n’est même pas le repos après la peine

Mais ce sont ces baisers, de ceux qui pénètrent en fièvre

 

Collectif

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 14:12

Consigne:

Compléter le poème tronqué par des titres de chansons

 

Rouge magnolia

Pour prendre d’assaut la montagne

Je t’aime

 

J’ai vécu les corons

Tu embrassais déjà sur la joue

Accepte, mon père !

 

Tout ce qui débarquait

Tout ! Naissait formidable

Devant le Père Noël

Lydie

 

Rouge comme le téléphone qui pleure

Pour prendre une femme libérée

Je vois la vie en rose

 

J’ai vécu un bal masqué

Tu as vu le sud

Accepte qu’on s’attache

 

Tout ce qui m’éloigne des démons de minuit

Toi, née femme-femme

Devant mon vieux  

Michèle

 

Rouge – Le ciel

Pour prendre les roses blanches

Je suis belle, belle, belle

 

J’ai vécu à Paris

Tu soulignais biche ô ma biche tes jolis yeux

Accepte le scandale dans la famille…

 

Tout ça est formi, formidable !

Tu es né lors d’une chasse à coure

Devant la montagne

Thérèse

 

Rouges, les bottes sont faites pour marcher et

Pour prendre la route – sur un petit chemin.

J'aime bien vagabonder dans la montagne.

 

J'ai vécu à Toulouse

Tu as animé les marchés de Provence  

Accepte donc le soleil cet héritage infernal qui est celui des musulmanes

 

Tout ce qui se rattache à la mer et à l'immensité de l'eau est comme toi

Nathalie qui est née sur le rivage des lacs du Connemara


Andrée


 

Rouge comme mon vieux

-          Pour prendre les corons.

Je veux parler à mon père

 

J’ai vécu avec la bonne du curé

-          Tu étais dans le passage

Accepte la ballade des gens heureux

 

Tous ceux qui veulent voir les anges, les roses et la pluie

-          Tu naîtras, je te le promets

Devant ma plus jolie chanson

Isabelle


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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 08:11

 

Sous la voûte étoilée de la nuit

Déchirée entre de sombres nuages

Le chant rythmé

Du grillon dans la cour.

 

La voix du muezzin

Allah Akbar.

 

Comme en répond

Aboient les chiens.

A perdre haleine

Un coq chante

Le prime matin.

 

La voix du muezzin

Allah Akbar.

 

En  écho,

Au-delà des collines obscures

Bruit d’un camion sur la route

 

Christiane S.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 08:07

 

 

Derrière le pompon, derrière la grille,

Sous le ciel immobile

Dans une étoffe bleu indigo

Dans ce tachtat sert-à-tout

Regarde ce que j’ai trouvé :

- des grenadiers un peu

- des figuiers beaucoup

- des pêchers passionnément

- des amandiers à la folie

- des oliviers plein du Tout

- des roseaux en fleurs bien-sûr

- des cognassiers partout.

Toute une armagita

Dans mon tachtat.

Derrière le pompon, derrière la grille,

Sur la terre rouge, sous la voûte de Fatma,

Dans une étoffe mouvante et émouvante

Dans ce tachtat sert-à-tout

Regarde ce que j’ai trouvé :

- des petits ânes gris, aux yeux si doux

- des mules sous le poids des roseaux

- des fourmis travailleuses allant je ne sais où

- des cigognes nourrissantes près des cieux tout là-haut

- des pigeons tournoyants, au-dessus des tikhozay

- des hommes élevant du pisé, terre et paille emmêlées

- des femmes nous appelant pour le thé, ouvrant leurs mains ocrées

Toute une vie discrète

Dans mon tachtat, bleu indigo

Derrière le pompon de la grille

          De la Kasbah

                                                              Tachtat :tissu

                                                               Garmarita: jardin

                                                               Tikhozay: décoration de toiture

Claudine R. 


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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 06:15

Lui

Frôler

Frôler la peau

Frôler la peau bronzée d’un inconnu

Frôler la peau bronzée d’un inconnu au détour d’une rue

Frôler la peau bronzée d’un inconnu au détour d’une rue animée

Ou  effleurer

Effleurer un inconnu

Effleurer un inconnu croisé au détour d’une rue

Effleurer un inconnu croisé au détour d’une rue en pensant au déjeuner à préparer

Effleurer un inconnu croisé au détour d’une rue en pensant au déjeuner à préparer et sans y réfléchir

Effleurer un inconnu croisé au détour d’une rue en pensant au déjeuner à préparer et sans y réfléchir, frôler sa main

Effleurer un inconnu croisé au détour d’une rue en pensant au déjeuner à préparer et sans y réfléchir, frôler sa main avec un regard appuyé

 

Nathalie B.

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 23:04

Je croyais entendre crier le livre épais sous le règne végétal tandis que se taisait la nappe chamarrée dans cette mise en scène mais c’était la longue chevelure dans les splendides tournesols qui criait tandis que se taisait le tapis oriental combiné à l’art de la guirlande. Claudine R.

 

J’entendais bruisser le démon de midi comme une idée de séance et les jardins d’eden comme un antiseptique local mais je ne voyais pas gargouiller le quartier de la ville avec ses silhouettes de saison ni le chech de C. dans ses rôles les plus difficiles  Nathalie B.



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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 22:51

Un ciel nuageux

Deux cols à franchir, ou si vous préférez tizi-n-

Trois éternuements

Quatre vaches

Cinq camions à bestiaux

Une femme jaune coupe de la luzerne      LAOUNE

 

Un coq qui chante

Deux atterrissages pour un seul voyage

Trois grands taxis

Quatre heures de retard

Sept couscous au bœuf et aux navets

Une femme bleue ramène son âne chargée de roseaux   LAOUNE

 

Un  homme en djellaba

Deux écoles

Trois maisons en pisée

Quatre petites fenêtres ornées de grille

Cinq canaux d’irrigation

Une femme orange refuse qu’on l’a prenne en photo   LAOUNE

 

Un thé à la menthe

Deux enfants qui sourient

Trois jardins

Quatre terrasses

Six européennes

Une femme rose ramasse les figues qu’elle a fait sécher  LAOUNE

 

Un olivier

Deux pigeons

Trois peupliers blancs

Quatre roseaux en fleur Cinq cynhoradons

Une femme violette porte un seau rempli de grenades  LAOUNE

 

Martine D.


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