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Pôle 76

  • : Ateliers de traverse 76
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Consignes en ligne

Mouvements

  - la danse

8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 15:54

Vous pouvez désormais nous suivre sur le nouveau blog à l'adresse suivante

http://ateliersdetraverse76.wordpress.com/

 

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 15:43
  • un atelier d’écriture/art plastique

le dimanche 18 mai

à St Germain des Essourts

  • Thème: des mots et des couleurs en liens
  • Animé par Claudine Dozoul (écriture) et Marianna Payovitch (art plastique)
  • Inscriptions: ateliersdetraverse76@orange.fr
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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 11:01

Aïcha, ma sœur Aïcha, que vois-tu dans les jardins de la vallée des roses?

 

Je vois un chien stupide

qui dévore l'impression rassurante

de la sérénité

 

Je vois l'orage violent

sous les chevelures emprisonnées

et un sac de figues sous l'olivier

 

Je vois passer un aimable vieux monsieur

qui va, je pense, regagner la tente

sous laquelle il vit

 

Je vois un singe

au sommet d'un peuplier blanc

feuilletant à l'envers

"la petite marchande d'allumettes"

Collectif

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 14:54

الروائح

 

Le dérèglement des odeurs entrave-t-il les désirs de mon cœur ?

Il les entrave lorsque la nuit, les fantômes agonisent

 

Et que sent-on presque exclusivement la nuit ?

Ô ! Un foisonnement ! Un panache enchanteur !

 

Qu’a donc senti la tisseuse en allant à la rivière ?

L’odeur âcre d’une frontière sous les buissons de chênes verts

 

Et pourquoi le berger a-t-il en mémoire cette odeur inventée ?

Parce qu’il a souvenir de cet écrivain au corps recouvert de vers de terre

 

Et les enfants de la maison pourquoi sentent-ils le lichen ?

Dans la culture archaïque la communion avec le lichen est inexorable

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:32

Mais qu'est-ce?

C'est le salaire de la peur

au long des sentiers de la gloire

quand little big man

recherche million dollar baby

C'est quatre jours à Paris

peut-être quai de Grenelle

quand la femme s'en mêle

pour faire les 400 coups

Ce sont des incendies

dans le village

quand les temps modernes

favorisent la razzia sur la chnouf

C'est le seigneur des anneaux

repéré à minuit quai de Bercy

se faufillant dans le monde du silence

malgré nuit et brouillard

Andrée

C’est la dame aux camélias

Qui quatre jours à Paris, s’émerveille

De cette beauté du diable

Sur les sentiers de la gloire

 

Ce sont les moineaux de Paris

Dans le miroir à deux faces,

À la douzième heure décrite

Qui décident

Le beau Serge

Cécile
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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 17:09

Les ateliers de traverse 76 reprennent leurs activités le

jeudi 05 septembre 2013

à 9h30 à la salle des fêtes de

St Germain des Essourts 76750

Ce trimestre sera abordé le sujet "écriture et cinéma" dans le cadre du thème de l'année

"Mouvements"

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Published by Ateliers de traverse 76
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 15:21

 

La mise à jour du blog vers le nouvel OverBlog vient d'avoir lieu.

Il nous faut un peu de temps pour nous familiariser avec cette version.

Soyez patient.

Merci

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 18:49

Déambulation imaginaire.

« Voyage autour de ma chambre » chantait Léo Ferré. C’est une idée poétique, mais à dire vrai, une chambre c’est un enfermement. Pour le prisonnier, le religieux, le paralytique et le rat de laboratoire.

Alors, comment s’en évader ? Comment vaincre l’angoisse de chaque instant quand on ne voit que l’ombre sans renouveau, quand le calendrier n’est qu’un mouvement perpétuel, quand on s’hypnotise sur la seule ouverture proposée : fenêtre à barreaux ou plongée dans sa conscience ?

Le rat de laboratoire coincé dans une cage, préfèrerait déambuler sous terre avec ses congénères ; la lumière lui est morsure, le feu un danger,  souvenir douloureux du temps où ses ancêtres, au moyen-âge, brûlaient sur des bûchers.

Alors le prisonnier, le religieux, le paralytique rêvent. Pour échapper à l’addiction de la répétition quotidienne du regret « si je pouvais, je ferai… ». Mais ils sont seuls avec eux-mêmes. Aucun lien avec l’extérieur qui  leur permettre de prendre un envol dans l’immensité de l’espace, de s’enfouir dans une spirale fluide s’élevant haut vers la lumière.

Il suffirait pourtant d’un peu d’amour, une chaleur féminine et protectrice pour éviter cette chute à laquelle ils pensent quelquefois, cette mort qui les débarrasserait de l’esclavage subi et pas nécessairement voulu.

Au fait, est-ce que le rat de laboratoire rêve lui aussi ?

Andrée

 

La danse de l'eau
La jeune danseuse se promène prés de la cascade, un ruban rouge autour de ses longs cheveux blonds. Le bruit du torrent lui fait penser à une douce musique. Nus pieds elle se met à danser au milieu des chutes d'eau  telle une toupie de toutes les couleurs. On croirait apercevoir un elfe à la silhouette de rêve. Elle navigue au milieu des flots agités regardant le ciel rempli d'éclairs rouges et jaunes, couleurs du feu et elle sombre dans les remous pour ne plus revoir le jour.

Isabelle

 

Rêve des tropiques

Où suis-je cette nuit… Pas d’inquiétude… Laisse ton sommeil s’embraser…

C’est comme une vague déferlante, inattendue

J’en savoure les remous, ils ne sont pas fous

Juste quelques tourbillons

De quel torrent inconnu l’eau descend, elle n’est que bouillonnement

Est-ce moi cette danseuse de flamenco, à la chorégraphie évasive, bien que lascive

Le charmeur de serpent m’attire et rythme le balancement de mes hanches

Je danse, je danse, le feu m’habite, je respire au tempo du vent, il donne à ma voix de nouveaux reflets

O nuit ! Tu me fascines !

Cécile

 

Une danseuse endiablée

 

Une danseuse entourée d’un foulard rouge sort de l’écluse

En rythme, les jets d’eau dessinent des figures

La robe de la danseuse s’enflamme

Elle se dirige vers une rivière

Un oiseau descend pour boire

Elle exécute la danse du feu, tourbillonne et

Glisse vers une évacuation d’eau.

 

Une danseuse s’envole vers le torrent

L’eau s’évapore

Michèle

 

Au cinéma

Ici

Un serpent habillé d’un fin voile aux couleurs du feu, se tortille. C’est la nuit.

Le bruit des cascades et le vent font danser et chanter

Ici et là

Sous les applaudissements, au beau milieu des lampions du 14 juillet des éclairs sillonnent le ciel.

On entend le bruit de l’eau qui chute  en rythme avec le tonnerre

Thérèse

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:59

cartes noires

 

Eclats de noirs en missives

 

J’ai longtemps suivi la marchande de petits noirs

Qui houspillait ce vendeur de balais. Vêtue de dentelles, elle avançait

Vers les coupoles toute proches. Sa frange lumineuse

Lançait son jais sur les sirènes des minarets

Plumeaux et brosses dessinaient des bateaux jaunes, emprunts aux folies de la cour

Qui se pâmait sur le Bosphore. Black Angels

 

Au mitan de vapeurs acres, d’autres musiques se dérobaient et

Des mélancolies pourpres sortaient des pierres volcaniques

Loin des silencieux soupiraux, j’avançais, telle une macreuse noire

Tout le monde était coupable dans l’ombre. Wax doll – Le kitenge n’est plus réservé à la nostalgie

 

A l’orée du noir c’est calme, naissance de l’écho

De faïence émaillée lorsqu’un dimanche, sourit la Piéta

 – Le  peuplier naufragé du gris, comme un autre rescapé de l’anthracite

Celui des chagrins de l’été 40 – Cet étang m’a offert le cul d’un nègre

Ni bourreau ni victime, goûté dans mon premier bateau comme on boit l’or du café

Avant la traversée du Styx. Enfin l’orée du noir.

Duo

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 11:20

Tendance épurée.

 

Des nouvelles chrysalides,

silhouettes en soie écrue,

naissent les lépidoptères noirs d’encre,

farandole de fantômes.

Ils sont prêts à friser le ridicule en dessinant

des tatouages indigo en forme d’oreilles.

 

Qu’est-ce l’ouïe si ce n’est entendre ?

Ecouter la lumière qui éblouit

sur les corps

Ecouter la plainte surgie

dans la douce carapace

enroulée.

 

Aucune envie d’être à l’étroit des éclats de nuits

et des envolées lyriques.

A la mi-journée

d’un désir enchanté

et bousculé

dans le creux de la baie,  

l’eau d’heures creuses

cascade sur tes reins, agités

par les grains pris au piège de ta peau,

noire quand le temps danse avec ton QI rieur.

 

Perdu dans les brumes

de mer,

je te respire,

dans un murmure.

Sur le fil horizontal de ton corps,

soyeuses les salines écrues rougeoyantes,

enroulée dans ta chrysalide végétale,

de vertige je te suis jusque là.

collectif

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