Installation de MARTI FOLIO
Ici
L’imagination mange le vieux matou dans les routoirs
Ici
L’homme au lin étonne les bigoudis
La broderie meurt de la chambre à part
Les capteurs multicolores rongent l’artiste
Et le blanc atomise la belle prairie
Ici
L’artiste souffle les brins d’herbe
Le grand tableau étonne l’imagination
Le souffle du vent fait chanter les fils de lin accrochés aux bâtiments inhabités
Tandis que l’hirondelle atomise la tzigane qui chante
Ici
La robe de lin, la broderie de rêve aperçoivent en contrebas de la Scie le vieux matou tout gris
Le travail enrobe la chambre à part et la robe à part enchambre le travail
La ficelle mange l’homme au lin
En quête d’illusions, on écoute tintinnabuler la tzigane qui joue
Et le soir, le blanc de la lune nous atomise
Ici
Pêcher sans s’en apercevoir dans la chambre à part, c’est mettre l’usine au pays des rêves
Et l’herbe verte, les bâtiments rouges et l’imagination polychrome expliquent le blanc
Tandis que le blanc explique la chambre à part
Que la chambre à part mange l’imagination
Et que l’imagination mange le vieux matou dans les routoirs
collectif