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Pôle 76

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  - la danse

3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 14:34

 

Stage modelage-écriture

Samedi 18 et dimanche 19 avril 2009

à Bois-Guilbert


Chassé-croisé de modelage et d'écriture

sur le thème « Empreinte »

Animations :

 Modelage par Armelle Normand  

dans l'atelier de Jean Marc de Pas


Ecriture par les Ateliers de Traverse


 

 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 13:10


 

 

 

Il y vit paisiblement depuis cinquante-deux ans, entouré partageant les mêmes valeurs.

Et si ça vous arrivait à vous ?

Ca explose dans tous les coins. Après avoir été, la nature se retourne peu à peu. Grincements lugubres des glaciers, hurlement du vent.

La civilisation : engloutie !

Vos plus belles années ? Un festival de souvenirs. Terminé l'amour au temps des chaos. Plus d'échappées belles. Pas l'ombre d'un doute, le plein de vide. En plein cœur, fragiles et sublimes, un amour sans paroles. Le cœur cousu. La vie passera comme un rêve.

Le nouveau protocole : demain ne meurt jamais.

On n'est pas couché ....

La fin d'un mystère, au milieu de l'orchestre, l'éloge de l'audace, les vraies valeurs et le désir de vivre.

 

Que votre joie demeure.

 

Catherine Reysset

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:38


C'est un bébé d'abord, pétri de mes mains, issu de la glaise, fruit de mon désir, hommage à ceux qui sont nés ici sous notre toit, mais aussi partout dans ce monde. C'est un enfant, parfait dans sa maladresse fragile, mais si fragile qu'il peut se casser comme un poupon, perdre le souffle ou au contraire trouver en lui des racines puissantes qui le feront roseau ou baobab.

Mais déjà c'est un garçon, c'est moi peut être ! Sur ma tête, je porte toutes les feuilles de la forêt et j'aime le sentir frémir et bruire sous la pluie et le vent. Mes yeux sont des boutons et portent l'énergie de la guerre du même nom. À mes oreilles pendent les pendentifs vertueux de ma féminité.

Je suis vêtu d'un pull-over couleur maïs emprunté à mon frère et d'un collier de cailloux puisé dans le ruisseau. Mon pantalon est de velours écorché aux genoux et me voilà assis ébahi, essoufflé d'avoir tant galopé à la poursuite de mes rêves ou de quelques Indiens.

En attendant je tiens dans la main droite une petite sculpture africaine ramenée du Bénin par mon père. Elle représente un homme caméléon, magie noire et bénie de l'enfance voyageuse !

Dans mon autre main un pion cheval échappé d'un jeu, ce jeu qui me suivra me précédera, et me guidera parfois. Empreintes des souvenirs, comme autant d'emprunts à nos géniteurs, à tous ceux qui nous ont précédés sur cette terre, à la nature aussi et à la culture cultivée et cueillie jour après jour.

Mais je n'ai pas tout dit, pardonnez- moi, je porte comme galoche un dé à coudre doré à mon pied droit, et mon pied gauche nu est flanqué d'un clou.

C'est cela ! Il faut me river ce clou, qui m'a fait mal parfois, qu'il soit mystique ou bien réel, mais il faut que continue de rouler le dé doré de cette chance insensée d'avoir eu tant de très beaux souvenirs d'enfance.

 

Pascal Reysset

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:33

« LE TEMPS DES BÉTISES »........

Il ne faut pas le regretter le temps des bêtises comme en d'autres temps celui des cerises,

Ces cerises magiques que l'on allait cueillir, pour mieux les savourer, sensuelles et goûteuses,

dans le vieil arbre aux branches si fragiles que l'on en tombait comme des fruits pas mûrs.

Le temps a passé, le pied s'est fait plus sûr, et le corps plus agile, pour grimper comme un singe dans tous ces arbres magiques rencontrés en chemin.

Quel plaisir sensuel de sentir l'écorce sous ses doigts, de grimper de branche en branche vers la cime, paradis des oiseaux où le vent nous attendait pour mieux nous bercer !

Nous ne voulions plus descendre de l'arbre et tel le « baron perché » d'Italo Calvino, nous rêvions d'y construire notre cabane, d'y bâtir notre nid en attendant l'amour de notre vie.

Si ces arbres nous attiraient comme des aimants c'est qu'enlaçant leurs troncs nous puisions notre force à la sève et l'écorce et trouvions nos racines.

Et chaque année aussi dans la nuit magique de Noël il y avait, bien sûr, le sapin de la nativité, tout illuminé et garni de boules comme autant de fruits.

Il était oublié le temps des bêtises, faites toute l'année et il était bien venu le temps des cadeaux magiques !

 

Pascal Reysset

 

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 09:01

 Le film éloigne tout simplisme par la richesse émotionnelle de son épilogue où, sans l'appui des mots, il s'agit en même temps de fête et de chagrin, à la fois d'une perte et du sentiment inestimable d'être revenu <  dans la vie  > . Louis.

 

  Oui, on craignait le pire, en entrant dans cette salle de cinéma.Le sujet ? La planète-terre. En grosses lettres dorées sur fond noir il était écrit :

 

 SI LES UNS NE CHANGENT PAS VITE LEUR LOGIQUE DE PROFIT  ET LES AUTRES LEUR MODE DE VIE, LA TERRE COMPTERA BIENTÔT   DEUX OU TROIS MILLIARDS D'AFFAMÉS.

 

En fait vous pouvez vous rendre en famille pour voir cette bouleversante histoire. Le scénario fera le bonheur des familles, chacun s'y retrouvera de cinq à cent cinq ans. Il s'agit d'un créateur qui avec ses deux mains ( les mains en très gros plan ) façonne la planète-terre. Ce créateur fait ce qu'il peut. Il crée la terre, ronde si possible, par amour, bien-sûr. Rien que pour la fabriquer «  ronde », il a du mal...alors imaginez combien le public fixe l'écran  avec intérêt. La terre si elle arrive vraiment à être ronde...qu'en sera-t-il ensuite ? Survient une deuxième problématique, tout-un-chacun s'imprègne du problème. La terre sera-t-elle lisse ou sera-t-elle imprimée d'empreintes d'un tout autre temps ? Et de ( mémoire ) d'une infinie  interrogation se créent  des bosses, des creux,  des sillons, des volumes, des rides, des rayons, des ridules. La terre est-elle naissante ou déjà vieillissante ? Chaque spectateur est pétrifié et ...pétrit avec silence.

 

Puis s'inscrivent en spirale des graines de vie, des perles de larmes. Le public soudain jubile...les larmes font éclore les graines. Sur un fond musical de plus en plus rythmé sous la pression des doigts créateurs se met en marche la vie : des graines, des herbes, des plantes, des arbres, des hommes, des femmes. Vivre pour manger ou manger pour vivre devient la troisième problématique. Le film en noir et blanc reprend la généalogie de « la » famille, le froid registre des naissances, des mariages et des morts. Le film devient absurde. La terre est-elle porteuse d'un déroulement absurde de registres retraçant des vies. Le spectateur est mal, très mal. Puis pour la plus grande joie du public, la couleur, belle, intense, claire crève l'écran. Des multitudes d'enfants dans un esprit festif brûlent les registres et prennent en main la terre-mère. Celle qui nourrira tous les peuples. Mémorisant le mal-être antérieur, ils pétrissent la bonté, les caresses, la joie, l'amour.

 

  C'est dans une grande sérénité que le spectateur, petit ou grand, va quitter la salle de velours rouge. Chacun sait qu'il repart en reprenant en main sa propre vie.

 

  Claudine Reysset



 

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 08:58

 

L'empreinte du paradis est sur l'aileron de l'oiseau
qui d'un battement d'ailes s'envole à l'horizon
pour libérer les forces qui circulent dans les courants chauds
et goûter la nature déployer tous ses sons.
Bien tranquille et soucieux à la fois,
c'est la chat qu'il guette à chaque fois.
La balade terminée, de retour à son foyer
il peut désormais, ses ailes reposer.
Mais bien loin de là, c'est le chat qui à son tour
le ventre grognant et les idées dans le vent, part faire son tour.
Dandinant et affrontant tous les obstacles
il se rapproche de son butin bien sans miracle.
A chaque saut, sortant les crocs.
Tous les oiseaux, lui tournent le dos.
Bien vivace et jour de fête, l'empreinte à lui c'est ronronner.

Marie-Arlette


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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 08:00

 

Deux morceaux de terre, distincts au départ, matière sans forme mais déjà belle, matière nue et sans empreinte...

Deux mains qui hésitent, cherchent, tentent, puis reviennent...n'osent pas, essaient encore...et encore...

Des émotions qui naissent du contact de ces deux mains sur cette terre, envie de pétrir, de façonner, de traduire des sentiments qui surgissent...

Puis deux morceaux de terre, pleins d'empreintes des doigts, ramollis par le contact des mains, plus souples, plus dociles...

Puis des mains qui osent enfin ...rapprocher les deux morceaux de terre, les entrelacer, les mélanger, les fusionner, les amalgamer.

Les deux morceaux de terre sont liés, noués, mais ils sont toujours deux...

Ils sont toujours deux mais l'un sans l'autre, ils ne peuvent plus exister, l'un sans l'autre ils n'ont plus de raison d'être, ils ne veulent plus rien dire...

Les deux morceaux de terre sont devenus les deux pièces indissociables d'un tout.

Ce tout, c'est le lien puissant qui existe entre deux êtres...

C'est l'incroyable magie qui les unit.

Et puis il y a les empreintes, la marque de leurs deux vies,

Leurs deux vies qui paraissent si différentes et qui pourtant se rejoignent sans cesse..

Mêmes malheurs, mêmes joies,

La violence, la douceur, la tristesse, la folie...

Comme les deux morceaux de terre, unis depuis si peu de temps par les deux mains, les deux êtres se connaissent à peine et pourtant, l'un sans l'autre, ils ne peuvent tenir debout...


 Brigitte


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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 07:58

 

Partir, tout oublier...

En profiter et ne penser qu'à soi, quel bonheur !

Rencontrer, discuter, rire, partager...quel bonheur !

Faire enfin une chose qui m'appartient, qui m'épanouit...

 

Vouloir toujours quand même penser à ceux que j'aime,

Sans me forcer à ne penser qu'à moi, m'imprégner de calme et de beauté...

Profiter de la tranquillité, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles odeurs...

Me vider, caresser et ressentir la douceur de la terre

Me creuser la tête pour faire sortir enfin quelque chose de mes mains

Toujours en rapport avec ma vie...

 

TRANQUILLE

Rencontre

Communiquer avec les autres

LA DOUCEUR

 

Vouloir revenir et de nouveau donner... et créer....

 

 Babette


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 09:18

 

Le père existe, il est passé, il repassera, il restera. A moi le moteur le plus malin de ma vie.

Mon père : marre, marrant, maras, ma, mon jeune, chauffeur de bus et de parcours sinueux d'une vie. Je suis enfant, coquine et menteuse. Fini le sage cartable. En entrant dans la cour des grands, collégiens et lycéens plébiscitent les formes molles. Obligée de grandir vite, avec elle, avec lui, avec l'autre lui qui lui ressemble tellement qu'il ne peut le humer. C'est l'engagement grand écran de la famille, quatre à quatre. Notre chemin avec lui, qui, galonné, avait oublié que la guerre pouvait faire des morts. Pas lui, mais tant d'autres, des bronzés, des melons... des pas complètement français, des pas comme nous..

Il revient, retrouve la voie, devient clos puis définitivement le chaînon manquant.

La marrante était en noire ! Elle le savait, à venir, ce serait comme enfiler une robe de chambre à l'envers, avec le pilou à l'extérieur, le doux, le sensuel. Tous les sens, mais reste the Nose et la papille. Avez-vous du goût  pour le cœur rouge et rond de la mara ? Moi oui, car j'intègre qu'il y aura de la daube à Noël

Régine Marre

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 08:53

Une œuvre n'est pas là pour penser (ou contredire ou, pourquoi pas, rêver à un autre film...). Elle n'est là que pour obéir, conter que nous sommes une petite secte de malheureux psychotiques versés dans la pantalonnade, pauvres rastaquouères culturels qui s'adonnent à la passion d'un point de vue non confessionnel,

Et bien allons-y !

Ecrire c'est comme pénétrer un territoire interdit. Les amours digitales sont autant de cartes postales postées de l'esprit.

Déshabillez-moi... pourrait-on dire. Mais comment ? On mélange les mots. Celui-ci est petit, il parle à l'oreille. Rencontre, boum boum tac pou pou pou pou , le cœur bat la chamade, car voici venir la voix de son être. On l'espère pleine de vaillance et clarté, finesse et intensité, et, la plus belle façon de la regarder c'est de créer.

Car créer c'est sensationnel. Toujours après le chaos vient le big bang. On rajeunit joyeusement son monde. On se laisse transporter par l'énergie des mots. On entame une histoire d'amour qui n'est pas près de finir... le plaisir est au rendez-vous, les interludes désopilants, même si parfois, ça manque de crédit.

Attention cependant : les intervenants sont très érudits mais capables d'exprimer leurs doutes. Et alors Plaf ! Nous voici cargos dans le vent, cocotte sous pression.

C'est ainsi l'adolescence de l'art. Des doutes, toujours des doutes. Mais l'on y revient, et dans ce face-à-face avec vous-même, dans cet hello good bye nous jouons avec l'amour aux trousses. Attention désir. Et lorsqu'enfin sur la feuille on laisse une trace : champagne !

Alors Mesdames, Messieurs, bon vent !

Mi

 

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