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Pôle 76

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Mouvements

  - la danse

21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 09:18

 

Le père existe, il est passé, il repassera, il restera. A moi le moteur le plus malin de ma vie.

Mon père : marre, marrant, maras, ma, mon jeune, chauffeur de bus et de parcours sinueux d'une vie. Je suis enfant, coquine et menteuse. Fini le sage cartable. En entrant dans la cour des grands, collégiens et lycéens plébiscitent les formes molles. Obligée de grandir vite, avec elle, avec lui, avec l'autre lui qui lui ressemble tellement qu'il ne peut le humer. C'est l'engagement grand écran de la famille, quatre à quatre. Notre chemin avec lui, qui, galonné, avait oublié que la guerre pouvait faire des morts. Pas lui, mais tant d'autres, des bronzés, des melons... des pas complètement français, des pas comme nous..

Il revient, retrouve la voie, devient clos puis définitivement le chaînon manquant.

La marrante était en noire ! Elle le savait, à venir, ce serait comme enfiler une robe de chambre à l'envers, avec le pilou à l'extérieur, le doux, le sensuel. Tous les sens, mais reste the Nose et la papille. Avez-vous du goût  pour le cœur rouge et rond de la mara ? Moi oui, car j'intègre qu'il y aura de la daube à Noël

Régine Marre

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 08:53

Une œuvre n'est pas là pour penser (ou contredire ou, pourquoi pas, rêver à un autre film...). Elle n'est là que pour obéir, conter que nous sommes une petite secte de malheureux psychotiques versés dans la pantalonnade, pauvres rastaquouères culturels qui s'adonnent à la passion d'un point de vue non confessionnel,

Et bien allons-y !

Ecrire c'est comme pénétrer un territoire interdit. Les amours digitales sont autant de cartes postales postées de l'esprit.

Déshabillez-moi... pourrait-on dire. Mais comment ? On mélange les mots. Celui-ci est petit, il parle à l'oreille. Rencontre, boum boum tac pou pou pou pou , le cœur bat la chamade, car voici venir la voix de son être. On l'espère pleine de vaillance et clarté, finesse et intensité, et, la plus belle façon de la regarder c'est de créer.

Car créer c'est sensationnel. Toujours après le chaos vient le big bang. On rajeunit joyeusement son monde. On se laisse transporter par l'énergie des mots. On entame une histoire d'amour qui n'est pas près de finir... le plaisir est au rendez-vous, les interludes désopilants, même si parfois, ça manque de crédit.

Attention cependant : les intervenants sont très érudits mais capables d'exprimer leurs doutes. Et alors Plaf ! Nous voici cargos dans le vent, cocotte sous pression.

C'est ainsi l'adolescence de l'art. Des doutes, toujours des doutes. Mais l'on y revient, et dans ce face-à-face avec vous-même, dans cet hello good bye nous jouons avec l'amour aux trousses. Attention désir. Et lorsqu'enfin sur la feuille on laisse une trace : champagne !

Alors Mesdames, Messieurs, bon vent !

Mi

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 08:15

 

Bulle, est-il l'empreinte de mirabelle ?

Simule, de boule de suif ?

Coule, de jour de fête ?

Fibule, de belle de jour ?

Et  soule, de suis fauchée ?

 

Chamboule est-il l'empreinte de cher ami ?

Gentil, de l'âge de pierre ?

Camp, de pierre de feu ?

Joli, de feu follet ?                     

Et paradis, de laideron ?

 

Les traces sont-elles l'empreinte du garde fou ?

Le fou à demeure, de la voracité ?

Les grâces, de celui qui se penche sur l'eau ?

Les races, de la mort solitaire ?

Et la pugnacité celle de l'autre qui regarde ?

 

Aimer est-il l'empreinte du merveilleux ?

Sonner, de râler ?

Donner, de l'heure exacte ?

Modeler, d'une tortue d'eau ?

Et dessiner, des yeux bleus ?

 

Sculpter est-il l'empreinte d'un acte théâtral ?

Cette place, l'empreinte de l'aileron ?

Ronronner, celle d'une grande vivacité ?

Le trépas est-il l'empreinte du tracas ?

Et sur la passerelle, y-a-t-il  celle de la limace ?

 

Collectif

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 08:00

 

Le vol ce l'Est

Empreinte au sol de l'animal chassé, cette trace redonne à l'homme la confiance qui faiblissait. La force qui est mise dans tout peut réjouir pour peu que l'on sache en retenir que l'absurdité. A quoi cela sert-il ? Il faut un référentiel bondissant réactif et adapté à la tâche d'importance qu'il reste à réaliser. On est heureux de terminer ce que l'on a commencé.


Pas à pas

Je marche pas à pas sur le buste de mon corps. Douceur suivie d'empreintes. Ces empreintes que j'ai rêvé de suivre pas à pas dans le désert de ma mémoire ensablée de souvenirs. Se dresse majestueuse, l'idée du bonheur.

Le bonheur qui nous suit et nous enrichit. Oui, ce bonheur auquel on ne croyait plus forcément et qui nous propulse, nous stimule, nous donne la rage de vivre


Mes souvenirs d'enfance

Ils n'appartiennent qu'à moi

Mais ces souvenirs appartiennent à tous

A vous, à moi, à celui que je ne connais pas et qui  permet de rencontrer, de discuter, d'échanger

Dans un lieu plein de charme et de sources d'inspirations.

Inspiration des creux et des bosses. La source surgit tel un diable du creux

La déité naît des bosses, des bosses de la vie car là on veut y croire.


Gouttes d'eau

Gouttes d'eau dans l'eau comme ronds de chapeaux, pirouettes éphémères, pieds de nez au désir d'éternité de l'humain.

Cela n'existe pas, l'éternité... l'humain, oui ! Il vit dans chacun. Il vit et bat au rythme de son cœur, heureux de se réjouir des choses amusantes. Et des choses amusantes, j'en veux ! J'en veux encore pour que l'équilibre soit conservé et que la vie bondisse.

Nébuleuse ! Quand tu nous tiens !...


L'odeur de la gariguette

C'est le père qui les choisit, qui les prépare. Elles sont rouges comme un cœur qui bat, rouges et rondes comme cette mara des bois que son père aimait tant. La mère goûtait les confitures avec gourmandise...

Je croque, à l'esprit la Madeleine de Proust dont l'empreinte gustative dans la mémoire est un repère, une borne, un ancrage ; le bateau, bien sûr ivre, et tout aussi fantôme que son frère le vaisseau

 

Collectif


 

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