Le père existe, il est passé, il repassera, il restera. A moi le moteur le plus malin de ma vie.
Mon père : marre, marrant, maras, ma, mon jeune, chauffeur de bus et de parcours sinueux d'une vie. Je suis enfant, coquine et menteuse. Fini le sage cartable. En entrant dans la cour des grands, collégiens et lycéens plébiscitent les formes molles. Obligée de grandir vite, avec elle, avec lui, avec l'autre lui qui lui ressemble tellement qu'il ne peut le humer. C'est l'engagement grand écran de la famille, quatre à quatre. Notre chemin avec lui, qui, galonné, avait oublié que la guerre pouvait faire des morts. Pas lui, mais tant d'autres, des bronzés, des melons... des pas complètement français, des pas comme nous..
Il revient, retrouve la voie, devient clos puis définitivement le chaînon manquant.
La marrante était en noire ! Elle le savait, à venir, ce serait comme enfiler une robe de chambre à l'envers, avec le pilou à l'extérieur, le doux, le sensuel. Tous les sens, mais reste the Nose et la papille. Avez-vous du goût pour le cœur rouge et rond de la mara ? Moi oui, car j'intègre qu'il y aura de la daube à Noël