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Pôle 76

  • : Ateliers de traverse 76
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Consignes en ligne

Mouvements

  - la danse

23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 13:58

 

 

poetique-vegetale2.jpg

                sculpture en plastic végétal de M.Payovitch

 

L’amour propre devine le soi

L’amour divine lave la soie

Et va délicatement déposer

Son écharpe sur la cheminée

La belle cheminée

 

Collectif


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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 12:37

 

yeti.jpg

                                 Installation de MARTI FOLIO

Ici

L’imagination mange le vieux matou dans les routoirs

 

Ici

L’homme au lin étonne les bigoudis

La broderie meurt de la chambre à part

Les capteurs multicolores rongent l’artiste

Et le blanc atomise la belle prairie

 

Ici

L’artiste souffle les brins d’herbe

Le grand tableau étonne l’imagination

Le souffle du vent fait chanter les fils de lin accrochés aux bâtiments inhabités

Tandis que l’hirondelle atomise la tzigane qui chante

 

Ici

La robe de lin, la broderie de rêve aperçoivent en contrebas de la Scie le vieux matou tout gris

Le travail enrobe la chambre à part et la robe à part enchambre le travail

La ficelle mange l’homme au lin

En quête d’illusions, on écoute tintinnabuler la tzigane qui joue

Et le soir, le blanc de la lune nous atomise

 

Ici

Pêcher sans s’en apercevoir dans la chambre à part, c’est mettre l’usine au pays des rêves

Et l’herbe verte, les bâtiments rouges et l’imagination polychrome expliquent le blanc

Tandis que le blanc explique la chambre à part

Que la chambre à part mange l’imagination

Et que l’imagination mange le vieux matou dans les routoirs

 

collectif

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 11:49

la-linerie.jpg

 

Les Ateliers de Traverse participent

aux rencontres d'artistes de La Linerie,

- en proposant des moments d'écriture le samedi 7 mai et le samedi 21 mai

- en exposant des textes en résonnance avec une sculpteure, Marianna Payovitch et un photographe, Victor Gueri

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 10:13

Cette nuit là, la lune était en son plein, le ciel était découvert et Libby la musicienne profitait de l’harmonie qui existait, à travers les marécages.

Thérèse


 

Devant l’hôtel il était deux heures du matin. L’horloge sonnait.

Le regard de la femme allait le long des noisetiers et des églantiers

Isabelle


 

Libby est assise dans un fauteuil à bascule dans la nature entourée d’animaux.

Ils la réveillent à cinq heures du matin pour faire de la musique dans la forêt.

Un homme, tout seul, entend cette musique et va vers elle

Lydie


 

Nous nous sommes tous retrouvés au début de la lisière à écouter le chant des grillons. C’était si calme !

Le soleil brillait, nous étions heureux et cherchions un coin pour nous installer. Nous poursuivions notre chemin. Arrivés au cœur de la forêt, c’était magique ! Mamadou proposa de s’arrêter là.

 

Mamadou était quelqu’un de calme. Cela faisait longtemps qu’il était venu ici…


Il se rappelle sa jeunesse quand il grimpait aux arbres, quand il cueillait des jonquilles pour ses parents et de la fougère quand il y en avait. Il emportait son goûter et à boire et il passait plusieurs heures dans cette forêt. Il y était rempli de joie, pour lui, ça a été les plus beaux jours de sa vie, et c’est ici qu’il a rencontré la mère de ses enfants

Lobellya

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 10:07

La petite vipère de Gilblas de Santillane

Dans une cabane, la joie de vivre

Notre cœur couché auprès des fleurs et des animaux

Symphonie pastorale au cœur de la forêt

La hutte du bachelier

Chat pelotant dans la forêt

Mariage de la nature

Le chêne de la fille aux yeux d’or

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 10:06

Avec :

Libby Dupuis-Devis : musicienne /42ans

Paul Aubert : enseignant /50 ans

Mamadou Chichilla : ingénieur en bâtiments/ 54 ans

Margot Dupont : médecin en hôpital/ 45 ans

 

Libby :

-           En cet instant ma flamme est d’être toujours avec toi et de pouvoir te faire plaisir …

Paul

-          Moi, je suis toujours aussi amoureux que le premier jour

Libby :

-          Ce qui me plaît, c’est l’étendue de ton infortune car j’aime bien les soirées tranquilles. Elles se ressemblent toutes

Paul :

-          Moi, j’adore les marchands qui sortent des nouveautés

Mamadou :

-          C’est ce qui fait le charme des personnes

Margot :

-           C’est pourquoi j’ai un rendez-vous amoureux avec un patient. Il est ouvrier dans une filature de coton

Paul :

-          … et a été abandonné par sa copine à la suite d’un échec au niveau de son travail

Mamadou :

-          Quant à moi, je n’ai pas de rendez-vous amoureux et je suis fou de douleur. Je vais m’occuper de mes enfants

Libby :

-          Ce sont les choses de la vie ! Et je préfère me plonger dans les lectures romantiques

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:16

affiche.jpg

 

 

 

Y a-t-il une jolie maison sous les allées couvertes ?

Celle de mon fils vétérinaire qui guérit les gémissements rares et interrompus de la hulotte

 

Comment les angoisses font-elles des feuilles qui se mettent à trembler, des troncs qui se dérident ?

En volant une voiture, en cherchant la plus précieuse victime de la cognée

 

Pourquoi ma fille en trottinette est-elle dans la profondeur des bois ?

Parce qu’une balade en forêt gonfle le coucher de soleil

 

Existe-t-il plus grand accident en voiture que celui à travers des forêts solitaires ?

L’hôpital, qui pleure l’ennemi de l’homme

 

Y a-t-il un câlin pour mon enfant Erwin au cœur de cette forêt ?

C’est un bruit qui grince entendu dans les bouleaux agités par les bises

 

Comment la peur d’être dans le noir fait-elle un océan de forêts ?

Avec de drôles de bruits qui grincent dans la forêt solitaire

 

Pourquoi la biche qui me lèche est-elle dans le grand chêne de la clairière ?

Parce qu’une véranda se monte dans la profondeur des bois

 

Existe-t-il plus grande crainte de ne pas se réveiller que celle de sa fraîche haleine ?

Celle du feu qui illumine le dessus des arbres

 

Y a-t-il un coq qui chante sous la futaie centenaire?

Comme ma chienne sur une luge il rit rien qu’en sautant d’arbre en arbre

 

Comment une personne méchante est-elle à travers le feuillage ondulé des chênes verts ?

Avec un oiseau qui rit en écoutant la rivière qui ruisselle à ses pieds

 

Pourquoi des souris sur le plafond font-elles tout un tas de choses bizarres ?

Parce que la peur des araignées écrase le tronc bossu de l’orme

 

Existe-t-il peur plus grande de s’étrangler que l’ombre impérieuse ?

Avoir des petits enfants gais qui rient devant le beau spectacle


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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 20:51

Capture.jpg

 

Enfin le résultat d'une année de travail (et de plaisir)

sur les contes, avec le groupe des ateliers du jeudi.

Vous pouvez feuilleter leur livre en cliquant sur

la couverture.



 

 

 

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 17:53

Qu’est-ce que l’inquiétude ?

C’est un tigre qui rugit

Un arbre qui parle

Des branches mortes qui pleurent

 

Qu’est-ce que l’enchantement ?

Ce sont des sangliers qui dansent

Des feuilles vertes qui rient, des jaunes qui jouent

Des champignons qui remuent,

De la verdure qui réjouit

 

Qu’est-ce que la solitude ?

C’est un écureuil qui siffle,

Un moustique qui sourit,

Des arbres qui pleurent et certains qui tracassent

 

Qu’est-ce que l’enthousiasme ?

Des fleurs sauvages qui éclosent

Un soleil rouge qui rigole

Une chouette qui hurle

Une cabane qui chante

 

Qu’est-ce que l’angoisse ?

Ce sont de grands arbres qui dorment

Une feuille qui pleure,

Une dame craintive qui chante pour se rassurer

 

Qu’est-ce que le tourment ?

Un lapin qui attend,

Des petites cabanes qui marchent,

Des feuilles mortes qui alertent

 

Qu’est-ce que la détresse ?

Un chêne qui n’entend pas

 

Qu’est-ce que la mélancolie ?

Des couleurs qui se promènent

Des troncs d’arbres qui fouillent

Des fleurs qui viennent

La chasse qui sourit

 

Qu’est-ce que l’exaltation ?

Des biches qui ne mangent plus

L’oiseau qui ne fait que chanter

 

Qu’est-ce que la sérénité ?

C’est une feuille qui marche

 

Collectif

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 08:51

 

Page 5

Depuis que la vie était devenue si divertissante, j'avais le plus grand  mal à me concentrer.

 

J'avais déjà parcouru un long chemin, depuis ces serments échangés avec Hanna et  Clara 

"Quelque part dans le monde" et surtout "que du ciel  bleu"

Et encore  "nous jouerons aux princesses du soleil"  

 

Les serments de pleine lune peuvent se révéler curieusement tenaces...

 

Ainsi dix ans auparavant, j'avais quitté ma terre natale, serrant dans mes bras, mes parents :

 

"Ne vous inquiétez pas, je reviendrai en Normandie 

Mon chemin passe par la découverte du monde et trop longtemps murée dans mes obligations passe-murailles, je veux m'adonner à l'art de la joie" avais-je déclaré du haut de mes 17 ans...

 

Mes parents interloqués …avaient juste murmuré  "loin des bras mais près du coeur .. "

 

Déjà partie vers la terre des promesses, j'avais juste avant l'aube, embarqué sur un bateau en partance du Havre.

 

J'avais fait la connaissance d'un petit homme, Vikram CHANDRA. Ancien voleur de rivières, sur l'île de Sumatra, qui avait  frayé avec des chasseurs de papillons à Sumba -  il avait vécu 5 ans, sur un cargo appartenant au capitaine Altera, surnommé le scorpion d'or - et qui donnait en offrandes aux dieux de la mer, d’arafuna, de bada et de java, des enfants tombés du ciel.

 

Les yeux écarquillés assise en fond de cale, serrant dans mes bras, la cage aux lézards, seul bien que j'avais emmené avec moi, j'étais aux anges.  Perdue au milieu de nulle part, j'accédais à des secrets sans importance et dégustais sans aucun remord, le moment présent et le plaisir d'exister.

 

Bien sûr, le soleil en embuscade, et le vert venin de certains compagnons peu recommandables avaient au fil des ans, entamé ma candeur…...

Emmanuelle Bourdon

 

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