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Pôle 76

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Consignes en ligne

Mouvements

  - la danse

7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 18:49

Déambulation imaginaire.

« Voyage autour de ma chambre » chantait Léo Ferré. C’est une idée poétique, mais à dire vrai, une chambre c’est un enfermement. Pour le prisonnier, le religieux, le paralytique et le rat de laboratoire.

Alors, comment s’en évader ? Comment vaincre l’angoisse de chaque instant quand on ne voit que l’ombre sans renouveau, quand le calendrier n’est qu’un mouvement perpétuel, quand on s’hypnotise sur la seule ouverture proposée : fenêtre à barreaux ou plongée dans sa conscience ?

Le rat de laboratoire coincé dans une cage, préfèrerait déambuler sous terre avec ses congénères ; la lumière lui est morsure, le feu un danger,  souvenir douloureux du temps où ses ancêtres, au moyen-âge, brûlaient sur des bûchers.

Alors le prisonnier, le religieux, le paralytique rêvent. Pour échapper à l’addiction de la répétition quotidienne du regret « si je pouvais, je ferai… ». Mais ils sont seuls avec eux-mêmes. Aucun lien avec l’extérieur qui  leur permettre de prendre un envol dans l’immensité de l’espace, de s’enfouir dans une spirale fluide s’élevant haut vers la lumière.

Il suffirait pourtant d’un peu d’amour, une chaleur féminine et protectrice pour éviter cette chute à laquelle ils pensent quelquefois, cette mort qui les débarrasserait de l’esclavage subi et pas nécessairement voulu.

Au fait, est-ce que le rat de laboratoire rêve lui aussi ?

Andrée

 

La danse de l'eau
La jeune danseuse se promène prés de la cascade, un ruban rouge autour de ses longs cheveux blonds. Le bruit du torrent lui fait penser à une douce musique. Nus pieds elle se met à danser au milieu des chutes d'eau  telle une toupie de toutes les couleurs. On croirait apercevoir un elfe à la silhouette de rêve. Elle navigue au milieu des flots agités regardant le ciel rempli d'éclairs rouges et jaunes, couleurs du feu et elle sombre dans les remous pour ne plus revoir le jour.

Isabelle

 

Rêve des tropiques

Où suis-je cette nuit… Pas d’inquiétude… Laisse ton sommeil s’embraser…

C’est comme une vague déferlante, inattendue

J’en savoure les remous, ils ne sont pas fous

Juste quelques tourbillons

De quel torrent inconnu l’eau descend, elle n’est que bouillonnement

Est-ce moi cette danseuse de flamenco, à la chorégraphie évasive, bien que lascive

Le charmeur de serpent m’attire et rythme le balancement de mes hanches

Je danse, je danse, le feu m’habite, je respire au tempo du vent, il donne à ma voix de nouveaux reflets

O nuit ! Tu me fascines !

Cécile

 

Une danseuse endiablée

 

Une danseuse entourée d’un foulard rouge sort de l’écluse

En rythme, les jets d’eau dessinent des figures

La robe de la danseuse s’enflamme

Elle se dirige vers une rivière

Un oiseau descend pour boire

Elle exécute la danse du feu, tourbillonne et

Glisse vers une évacuation d’eau.

 

Une danseuse s’envole vers le torrent

L’eau s’évapore

Michèle

 

Au cinéma

Ici

Un serpent habillé d’un fin voile aux couleurs du feu, se tortille. C’est la nuit.

Le bruit des cascades et le vent font danser et chanter

Ici et là

Sous les applaudissements, au beau milieu des lampions du 14 juillet des éclairs sillonnent le ciel.

On entend le bruit de l’eau qui chute  en rythme avec le tonnerre

Thérèse

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